Lire en articulant pour se faire entendre, savoir bien écrire la langue française, discourir et maintenir le public en haleine, seule une fourchette de jeunes aujourd’hui savent le faire. Pallier ce problème a poussé le CAFRAD à penser au championnat d’éloquence. Son objectif, susciter de l’engagement pour l’expression écrite et orale chez les jeunes via des méthodes ludiques.

Le top départ de ce championnat qui durera un mois a été donné ce mercredi 25 Janvier 2023 à travers une phase test. Celle-ci mettait aux prises les élèves du 1er et 2nd cycle de plusieurs collèges et lycées de la ville de Douala sérieux, dotés d’une bonne moralité et passionnés de l’expression écrite et orale. Les participants se sont affrontés au travers de deux disciplines : la dictée et l’éloquence.

Les compétiteurs en dictée ont été évalué sur les critères de la grammaire et de la maîtrise de la langue française. Ceux en lice au titre de futur jeune éloquent de ce championnat, l’articulation, la posture, l’élégance du verbe, la pertinence et l’originalité ont été pris en compte. Entre les épreuves, les organisateurs ont prodigué quelques conseils non seulement au public mais également aux candidats sur ce qui est attendu lors de leurs différentes interventions.

Les prochains mercredis dès 14h, la salle de formations du CAFRAD abriteront public, enseignants, responsables des établissements scolaires en compétition et personnel de la structure hôte.  Ils prendront part et assisteront au déroulement de cette compétition où les candidats évolueront et seront éliminés au fur et à mesure pour ne gagner que quelques-uns lors de la grande finale prévue le 22 février prochain.

Aut terme, les valeureux représentants de ces établissements scolaires repartiront sans doute avec de nombreux lots, mais également avec une attestation de participation au CAFRAD championnat d’éloquence 2023. Le CAFRAD pourra à son tour se réjouir d’avoir contribué à l’amélioration du niveau de la langue française très bas, observé au sein de la jeunesse camerounaise.

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